
HERITAGE GOLDMAN
L'Héritage Goldman, volume 2
Après avoir achevé le volume 1 de la collection L’Héritage Artiste consacré à Jean-Jacques Goldman, nous nous sommes mis à réaliser le volume 2.
L’idée de créer 2 volumes consacrés à Jean-Jacques Goldman vient du fait qu’une tournée L’Héritage Goldman est prévue et commencera le 25 septembre 2022 à L’Olympia, Paris.
Une tournée, c’est au minimum 23 titres, d’où la nécessité de construire un deuxième volume afin de compléter la palette expressive de ce qu’offre le riche répertoire de Jean-Jacques Goldman, pour l’offrir au public et aux fans. Un troisième volume consacré à toutes les chansons qu’il a écrites pour les autres serait même nécessaire pour tout parcourir…
Le volume 1 a délibérément été traité avec une couleur gospel, grâce à la participation du Chœur Gospel de Paris ; le deuxième volume sera, lui, avec une couleur celtique.
Pourquoi Celtique ?
Rappelons que donner une couleur à un arrangement permet d’unifier un album, de faire cohabiter des chansons écrites souvent avec des décennies d’intervalles, tout en ayant pour autant une écoute homogène et inédite du répertoire.
Comme un voyage identifié.
Plus précisément :
Premièrement, le celtique, c’est festif. La guitare, la mandoline, le violon, les flûtes, la cornemuse... autant de promesses de passer un bon moment à danser, sur scène ou dans son salon.
Deuxièmement, le celtique, c’est émouvant. Le uillean pipe, le pennywhistle… sont autant d’invitations à la rêverie et à l’émotion, qui nous renvoient aux landes irlandaises, écossaises et bretonnes, avec leurs mystiques druidiques. Parfait pour accompagner les balades de Jean-Jacques Goldman.
Troisièmement, Jean-Jacques Goldman a toujours aimé la musique celtique. Il l’a quelquefois utilisée dans ses compositions. Pensons à “Et l’on n’y peut rien” ou “Je voudrais vous revoir”, ou même à “ Elle ne me voit pas”, la BO d’Astérix. Arranger ce nouvel album avec des sonorités celtiques est donc un moyen de lui faire plaisir.
Enfin, j’aime le Celtique. Reprendre les vieux tubes de Jean-Jacques Goldman, bien identifiés, et de les retransformer avec la couleur des Highlands, sans les dénaturer, est un sacré défi. Je me suis régalé à le faire. Et cela a aussi conditionné, bien sûr, le choix des chansons.
L'équipe :
Comme sur le volume 1, où le Chœur Gospel de Paris a été choisi pour sa capacité à faire du Gospel mais aussi à être un chœur traditionnel à l’aise dans tous les styles, il fallait pour le volume 2 une équipe de musiciens aussi doués dans le celtique que dans toute autre forme de musique, pouvant donc s’adapter à la musique de Jean-Jacques Goldman dans toute sa diversité. Harmonique, rythmique et mélodique.
Nous avons donc créé nous-même le groupe celtique : Les Celtic Billies.
Le choix du premier musicien s’est porté sur Kilian Arzel, pour ses origines patronymiques et filiales. Il est un chanteur, guitariste, producteur versatile et doué, dont les trouvailles, notamment d’accordage de ses différents instruments utilisés - guitares, mandolines, bouzouki - en fait le couteau suisse parfait pour ce genre de projet.
Pour le Uillean pipe et les cornemuses, nous avons fait appel à un orfèvre en la matière : Ronan Le Bars. Nous l’avons tiré du fin fond de sa Bretagne, où il officie avec les champions du genre, de Dan Ar Bras à Alan Stivell, pour s’essayer à la pop musique, avec les contraintes du genre. Il a relevé le défi avec brio, en utilisant du scotch pour adapter les trous et le doigté des binious aux tonalités excentriques de certains morceaux, souvent inadaptés à ces instruments à l’origine.
C’est Perrine Missemer qui tient les violons. Aussi gracieuse qu’élégante, elle manie son instrument dans tous les sens, dans tous les styles, vite et bien. À l’aise à peu près tout le temps, avec un joli son, c’est une recrue de choix. D’autant plus qu’elle a accepté de partir en tournée avec nous.
Pour les flûtes, pennywhistle, low whistle, j’ai rappelé un vieux compagnon : Christophe Nègre. Compagnon de route de Jean-Jacques Goldman, avec qui il a tourné régulièrement, il a accepté de ne pas utiliser son instrument de prédilection, le saxophone, pour s’occuper des parties de flûte, dont il adore jouer par ailleurs. Encore une bonne pioche.
Je m’occupe de tout le reste, des percussions aux claviers, mais je ne voudrais pas oublier un personnage essentiel à l’histoire : Michael Jones.
À force de le penser comme le meilleur ami et héritier naturel de Jean-Jacques Goldman, on en oublierait qu’il est un excellent chanteur, doublé d’un formidable guitariste. Et sa contribution à cet opus est tout aussi remarquable. En esprit et en live.
Quant à son caractère…C’est la seule personne qui est, à ma connaissance, capable d’être seul dans un bar, dans la banlieue d'Oulan Bator, en Mongolie à peine quelques heures avant de se retrouver derrière le comptoir, en train de servir de l’alcool de Yack à un public hilare, en expliquant que le Yack est originaire du Pays de Galles.
Le seul à pouvoir expliquer à un ours polaire affamé, que Paul McCartney est plus inspiré que John Lennon, et à rester en vie.
Le seul à pouvoir se faire des amis partout.
C’est précieux.
Les interprètes :
On choisit les chansons potentielles de l’album en même temps que l’on choisit les interprètes. On a besoin de savoir qui peut mettre au mieux en valeur l’émotion de la chanson.
L’idée première a été bien sûr de retravailler avec certains interprètes du volume 1. Parce qu’ils avaient émus en premier lieu, et parce que leur voix pouvait servir parfaitement l’esprit des nouvelles versions des chansons.
Et puisque l’objectif est de construire un spectacle sur scène, les recontacter pour ce deuxième volume donne une épaisseur supplémentaire aux artistes, car ils pourront interpréter plusieurs chansons plutôt qu’une seule.
Cyprien.
Finaliste 2021 de The Voice, il m’a transporté avec sa version de “Puisque tu pars” et “ Juste après” sur le volume 1. Ici, il officie sur “Au bout de mes rêves”. Une version rajeunie qui nous fait redécouvrir les années Goldman, et ses textes qui ont influencé nombre de jeunes fans à l’époque pour en faire un credo de vie.
Lilian Renaud.
Autre interprète précieux dans sa manière de s’approprier un texte tout en respectant le sens et l’essence. Il avait interprété “Il y a “ et “Fermer les yeux “ dans le volume 1, le voici sur “C’est ta chance” et sur “Ne lui dis pas”. Une voix rare, tout en justesse émotionnelle.
Tomislav Matosin.
Complice de scène depuis longtemps, il apporte le frisson rock avec sa voix particulière, travaillée au café et dans la rue. C’était l’interprète de “Il suffira d’un signe” et de “Je te donne” dans le volume 1, le revoici sur “On ira”, une road song taillée sur mesure, et de nouveau en duo avec Michael Jones sur “Elle a fait un bébé toute seule” où il joue de l’harmonica.
Nérac.
Encore un compagnon de route, auteur de renom, à qui j’ai demandé de prêter sa voix au projet. Il avait chanté “Elle ne me voit pas” et ”Là-bas” dans le volume 1, le revoici sur “En passant” et “Né en 17 à Leidenstadt”. 2 chansons particulières qui demandent une interprétation très fine, intelligente, qui ne doit jamais dénaturer l’intention originale. Il a compris l’essence de l’interprétation, parce qu’il est un fervent admirateur de l’artiste original. Son timbre de voix, proche de Jean-Jacques Goldman, ajoute de l’authenticité de la restitution émotionnelle.
Anne-Sophie Seba.
Choriste du Chœur Gospel de Paris, elle avait pris toute la lumière en chantant “Là-bas” dans le volume 1. La revoici en duo dans la chanson “Comme toi”, en compagnie d’une autre choriste chanteuse, Jessy Elsa Palma. Et sa voix est toujours aussi magique, pour une histoire qui peut se raconter au féminin sans perdre de sa force.
Michael Jones.
Que je ne présente plus. Dans le volume 1, il était présent dans “Je te donne” qu’il avait co-écrit avec Jean-Jacques Goldman ; le re-voici en duo avec Tomislav Matosin dans “Elle a fait un bébé toute seule” et en trio, à sa place, dans “Né en 17 à Leidenstadt" originalement chanté par le trio Fredericks-Goldman-Jones.
Les nouveaux :
Jessy Elsa Palma.
Elle était déjà présente dans le volume 1, puisque faisant partie, entre autres, du Chœur Gospel de Paris. On la retrouve ici en chanteuse lead, avec la lourde tâche de remplacer Carole Fredericks dans “Né en 17 à Leidenstadt", ce qu’elle fait magnifiquement, avec sa voix suave et puissante. Elle se retrouve aussi en duo avec sa camarade Anne Sophie Seba, sur “ Comme toi” qu’elle sert admirablement.
Cephaz.
Jeune artiste de la nouvelle génération, il apporte une touche particulière par ses origines Ghanéennes, et par sa voix inimitable. Absolument adorable et créatif, il est une recrue de choix pour interpréter un tube comme “Encore un matin” et une chanson moins connue du grand public, mais au grand pouvoir émotionnel : “Je ne vous parlerai pas d’elle”
Mister Mat.
Finaliste de the Voice 2022, on retrouve ici une voix puissante, chaude et cassée, qui apporte beaucoup aux nouveaux arrangements de “Envole moi” et “Quand la musique est bonne”, la chanson la plus rock de l’album. Une personnalité à découvrir !
Les surprises :
Carla Bruni.
Impossible de refuser quelque chose à Carla Bruni. Elle a voulu rendre un hommage à Jean-Jacques Goldman, pour qui elle a une grande admiration artistique. C’est elle qui a choisi la chanson : “Filles faciles”.
Une chanson parfaite pour apporter son univers intimiste et chaleureux, tout en restant décalée par l’interprétation d’un texte à priori venu d’un garçon. C’est une belle mélodie qui se prête parfaitement à un habillage celtique, et la voix de Carla Bruni sublime le tout.
Patricia Kaas.
Une autre surprise, féminine. Patricia Kaas, pour qui Jean-Jacques Goldman a écrit déjà beaucoup de belles histoires, sort de sa réserve créative et accepte de lui rendre un hommage sur l’une des chansons les plus emblématiques de son répertoire : “Confidentiel”. Tout en douceur, en retenue, elle prête son timbre inimitable pour servir un grand moment d’émotion.
Céline Dion.
Encore une surprise, encore féminine. Céline Dion, dont on connaît le lien spécial qui l’unit à Jean-Jacques Goldman, a bien sûr accepté de lui rendre aussi hommage à travers cette collection L’Héritage.
Ce sera une réinterprétation d’une des chansons intimes de l’album culte Deux, “La mémoire d’Abraham”, qui aura été ré-arrangée pour l’occasion, avec une couleur spéciale, des accents celtiques, pour s’intégrer harmonieusement au reste de l’album. Un grand moment de magie.
Que ce soit de jeunes talents, ou des stars confirmées, tous les artistes de L’Héritage Goldman, Volume 2 rendent hommage de manière sincère et profonde à l’écriture de Jean-Jacques Goldman, avec le respect du sens profond des textes, et une appropriation de la mélodie de la plus belle manière.
Un grand plaisir à faire et à écouter bien sûr.
La scène :
Tout ce travail accompli depuis 2 ans a aussi un but avoué : faire une tournée L’Héritage Goldman.
Jean-Jacques Goldman est l’un des rares français à pouvoir encore rassembler les foules au travers de ses innombrables tubes, même en étant retiré de la profession depuis plus de 20 ans.
C’est la force des chansons, et bien sûr la qualité de leur interprétation, qui nous promettent un moment inoubliable en tournée.
J’ai l’immense privilège d’en être le directeur musical, accompagné de toute une équipe de musiciens qui graviteront autour de Michael Jones, l’héritier en chef, pour vous faire rêver, chanter et danser à partir du 25 septembre 2022 à l’Olympia, puis le lendemain au Dôme de Paris.
Une tournée de Zéniths est ensuite prévue à partir du printemps 2023, partout en France, ainsi qu’en Belgique et en Suisse.
Nous allons bien sûr jouer les chansons des 2 albums, dans leur version gospel et celtique, mais aussi avec plein de surprises et des tubes qui n’ont pas trouvé leur place sur ces deux enregistrements.
Une manière de passer un moment, hors sol, dans l’émotion et la bonne humeur.
Alors, prenez du plaisir à écouter ce volume 2, comme j’en ai eu à le faire.
Et rendez-vous sur scène très bientôt !
Erick Benzi